Un roman existentiel

de

Anthony Steyning

Janvier 2006 - Inédit

Traduction de Raphaël Loison

                                 

Synopsis

                                    

Cette œuvre se déroule à Amsterdam comme “La Chute” d’Albert Camus qui l’inspira. Tout en ne cessant jamais de maintenir l’intérêt, ces deux ouvrages traitent de questions reliées au suicide dans le plus large contexte de l’existence contemporaine. Toutefois, « La postulante » prend vite une surprenante direction.

Tout d’abord, ce n’est pas un quasi-monologue. C’est une véritable intrigue avec son triangle classique de personnages principaux. Il y a du suspense et une tension dramatique. L’histoire cosmopolite est d’essence universelle. Albert, homme d’affaires internationales et voyageur d’un certain âge, souhaitant s’épargner les affres de la vieillesse commandite son propre meurtre. Devi, quelque fois appelée Fred, est la candidate-exécutrice. Métisse – moitié asiatique, moitié beauté nordique– elle est la fille d’un diplomate et éprouve beaucoup de sympathie pour Albert dans sa situation. Elle admire son courage et sa subtilité, qualités qu’elle trouve particulièrement absentes dans la population masculine locale. Casey est un excentrique et l’exception, un jeune et exubérant admirateur d’Albert qu’il considère comme son mentor. Ils se réunissent dans un petit café politique dans le quartier Jordaan d’Amsterdam où se retrouve un riche mélange de personnages secondaires. Ce court roman plein d’humour et de remarques délicates et peu orthodoxes, traite du sujet principal avec dignité.

L’intrigue finale est un complet retournement de la situation initiale qui a de grandes chances de bouleverser. Un véritable roman littéraire avec les qualités d’un policier : une rareté de nos jours.

Une agence littéraire londonienne a présenté l’ouvrage ainsi :

« Ceci nous rappelle très fortement « Le fil de l’horizon » de Tabucchi. Des similarités de style et une ressemblance entre Albert, le personnage principal de « La postulante » et celui du roman de Tabucchi dans la façon dont le personnage est obsessivement piégé dans la brèche entre vie et mort.

L’ouvrage rappelle également certaines œuvres de Kundera. Les premiers livres de Kundera misent beaucoup plus ostensiblement sur la comédie. La touche comique de Kundera est très proche du genre d’humour qu’on trouve dans ce roman. D’autre part, la tendance du narrateur à commenter les vastes sujets que l’intrigue soulève est très proche du rôle des narrateurs chez Kundera.

Le sujet et le style de “La postulante” en font un puissant héritier d’une plus large littérature européenne qui appliquent un caprice philosophique ou politique divertissant à un groupe de personnages dont les vies deviennent une expression de ce caprice. Greene, Kundera, Camus, Tabucchi, Klima, Kafka entre autres ont tous écrit des romans de ce type à un moment de leurs carrières.

L’impression que Steyning garde la maîtrise de son matériau reste très intense. Les pépites philosophiques profondément serties au cœur de l’histoire n’en débordent jamais pour submerger le lecteur. Notre sentiment est fort que ce qu’il a tenté et ce qu’il a obtenu ne sont qu’une seule et même chose. Ceci est particulièrement rare et mérite d’être remarqué, bravo. »

« La postulante » peut être commandé en cliquant sur la couverture visible à la page menu.